L’autre est un miroir

Il est une loi de la Vie très curieuse mais qui peut nous être d’un grand secours lorsqu’on la connaît. Cette loi est simple et tient en ces mots :

« La personne qui est en face de nous est un miroir qui nous renvoie notre image. »

Vous pouvez vérifier le bien-fondé de cette affirmation tous les jours, il suffit de regarder autour de vous. Il y a des personnes qui ne cessent d’avoir des relations conflictuelles avec les autres, et d’autres en revanche qui traversent la vie en n’ayant que des amis. Pourquoi dans une situation donnée l’un se fera agresser et pas l’autre ? Tout simplement parce que c’est notre état intérieur qui détermine la qualité de relation que nous pouvons avoir avec autrui. Relisez l’histoire de Béatrice. C’en est une superbe illustration : Béatrice ne s’est pas fait agresser car elle n’avait aucune violence en elle.

Dans mon métier (je suis prof de math en lycée), je constate fréquemment que certains élèves sont en conflits permanent avec tel professeur, ne fournissent aucun travail, ont une attitude négative, insolente, alors qu’avec tel autre ils ont une attitude extrêmement positive, et font des efforts remarquables. Pourquoi cette différence de comportement ? La réponse est simple, peut être ne plairait-elle pas à certains de mes collègues, mais c’est une réalité : l’élève renvoie au professeur son image.

Pour revenir à notre sujet qui est l’obtention de l’efficacité maximale dans les arts martiaux, nous avons vu la semaine dernière qu’un niveau élevé d’efficacité consistait à « faire en sorte que l’agresseur n’ait même pas l’idée de vous attaquer. »

Partant du principe que l’autre est un miroir, le moyen est simple : C’est sur nous qu’il faut agir. L’ennemi n’est pas l’autre, mais nous même. Il faut vaincre nos peurs, nos angoisses, notre agressivité. Il faut installer la paix dans notre cœur. N’avez-vous pas remarqué, que les jours où nous sommes mal à l’intérieur, très vite cela rejaillit sur notre entourage, nous sommes agressifs, et vite le conflit arrive. Faire la paix en soi n’est pas chose aisée. Une des premières étapes consiste à s’accepter soi-même, tel qu’on est avec ses qualités et ses défauts. On ne peut pas aimer les autres si l’on ne s’aime pas soi-même. Une fois que la paix est en nous on peut alors faire rayonner l’amour autour de soi, et cet amour est le plus efficace des boucliers contre les agressions. Si cet amour que nous envoyons vers l’autre est sincère, absolu, lumineux, alors l’autre ne pourra pas nous attaquer, il n’en aura même pas l’envie, au contraire il cherchera à nous renvoyer un peu de cet amour qu’il a reçu.

Maître Nocquet ne nous enseignait rien d’autre, et nous donnait la clé du plus haut degré d’efficacité quand il nous disait :

« Projetez votre cœur plutôt que votre épée. »

Überlegung über die Wirksamkeit 

In dem Gesundheitsbereich wissen wir, dass je früher eine Krankheit diagnostiziert ist, desto mehr Genesungsglück hat man. Was die Justiz betrifft, ist die Vorbeugung mehr wirksam als die strafrechtliche Verfolgung. Im Allgemeinen je früher wir handeln, desto mehr wirksam sind wir. In den Kampfsportarten gibt es ein Ziel, das wir nicht vergessen müssen : die Wirksamkeit. Wenn wir die Prinzipien oben zitiert anwenden, handeln wir also so früh wie möglich, um uns zu verteidigen. Auf technischer Ebene erinnern wir uns an Meister Nocquet, der uns sagte, dass es keine Haardicke zwischen dem Angriff und der Verteidigung haben musste. Wenn wir eine Zehntelverspätung auf dem Angriff haben, sind wir schon in Gefahr. Das höchste Niveau, das wir erreichen können, heisst das “sen no sen” : die perfekte Gleichzeitigkeit  zwischen dem Angriff und der Verteidigung. Im sen no sen spielt der Geist eine grosse Rolle, aber die Technik ist noch da.

Wir können noch mehr vorgreifen, um noch mehr wirksam zu werden. Das bedeutet, dass wir den Körper des Partners nicht mehr kontrollieren, sondern seinen Geist, so dass sein Angriff nicht einmal wahr werden kann. Wenn es keinen Angriff mehr, dann erreichen wir die absolute Wirksamkeit. Das ist der Grund, weshalb Meister Nocquet uns sagte : “Die beste in Aïkido sind diejenige, die nicht kämpfen.” Erinnert euch an den Text über die Spirale. Der Angriff kann fûr eine zentripetale Spirale gehalten sein, eine Reise von dem Konkrete bis zum Abstrakte. Am Anfang ist der Angriff im Geist des Partners, das ist nur eine Idee. Je näher wir von dem Zentrum sind, desto mehr konkret wird diese Idee und dann kommt das Handeln. Frühestens handeln wir, so üben wir einen Einfluss auf den Geist sondern nicht auf den Körper aus. Wenn wir die physische Konfrontation erwarten, ist die Folge immer unsicher.

Frühestens handeln darin besteht, der Angreifer nicht einmal die Idee hat, euch anzugreifen

Und an diesem Niveau finden wir das Geheimnis… wie können wir tun, so dass der andere diese Idee nicht hat ?

Aber da es ein Geheimnis ist, werde ich es euch nicht sagen, na ja vielleicht…wir werden es nächste Woche sehen.

Réflexion sur l’efficacité

Dans le domaine de la santé on sait que plus une maladie est diagnostiquée tôt, plus on a de chance de la guérir. En ce qui concerne la justice, la prévention est plus efficace que la répression. D’une manière générale plus on agit en amont, plus on est efficace. Dans le domaine des arts martiaux un des buts à ne pas oublier est quand même l’efficacité. Si l’on applique les principes énoncés plus haut, on essaiera donc d’intervenir le plus tôt possible pour se défendre. Sur le plan technique, rappelons-nous Maître Nocquet qui nous disait qu’il ne doit pas y avoir l’épaisseur d’un cheveu entre l’attaque et la défense. Si l’on a un dixième de retard sur l’attaque, on est déjà en situation périlleuse. Le niveau le plus élevé de la technique étant ce que l’on appelle le « sen no sen » : la parfaite simultanéité entre l’attaque et la défense. Dans le sen no sen, la part du mental est déjà primordiale, mais la technique est encore présente.

Il est possible de remonter encore plus en amont pour avoir une efficacité encore plus grande. A savoir, contrôler non plus le corps du partenaire, mais son mental, de façon à ce que son attaque ne puisse même pas se concrétiser. S’il n’y a plus d’attaque, alors on atteint l’efficacité absolue. C’est pour cela que Maître Nocquet nous disait : « Les meilleurs en aïkido sont ceux qui ne se battent pas ». Rappelez-vous le texte sur la spirale. L’attaque peut être considérée comme une spirale centripète, un voyage de l’abstrait vers le concret. Au départ, l’attaque est dans l’esprit du partenaire, ce n’est qu’une idée. Plus on se rapproche du centre, plus cette idée se concrétise pour laisser place à l’action. Agir le plus tôt possible, c’est donc agir sur le mental et non pas sur le corps. Si l’on attend la confrontation physique l’issue est toujours incertaine.

Agir le plus tôt possible consiste à faire en sorte que l’agresseur n’ait même pas l’idée de vous attaquer.

Et c’est à ce niveau que réside le secret…comment faire pour que l’autre n’ait pas cette idée ? Mais comme c’est un secret, je ne vous le dirai pas, enfin peut être…on verra ça la semaine prochaine.

Die vertikale Kategorien

Es ist manchmal gut, an klaren Tatsachen zu erinnern…

Ein grosser Teil des Hasses und der Intoleranz, den wir in den buntesten Bereichen (besonders  die Rassen-, ethnische oder religiöse Hasse, die ständige politische Kämpfe) begegnen, kommt aus der Tatsache, dass wir nach was ich nenne die vertikale Kategorien denken. Im politischen Bereich zum Beispiel, kommt es gleich, die verschiedenen politischen Parteien in nebeneinanderliegenden Spalten  zu schreiben : um zu vereinfachen, würde ich sagen eine Spalte für die rechte Partei und die andere für die linke Partei. Also, wenn ich der rechten Partei gehöre, dann denke ich, dass alle Personen, die in meiner Spalte sind, eine Empfehlung sind.Un die anderen sind natürlich der Feind, den wir kämpfen und bezwingen müssen. Und umgekehrt. Ich wage kaum, das zu schreiben, denn diese Befindlichkeit ist zu einfach, doch leben wir es in Frankreich seit mindestens ein halbes Jahrhundert … Wir können auch mit den Religionen so denken : zum Beispiel gibt es die Juden und die Araber… mit den Rassen : wir sind schwarz, weiss oder gelb und der Feind ist derjenige, der in meiner Spalte nicht liegt oder der verschieden ist. Es gibt auch zwei vertikalen Kategorien, die seit einigen Jahrzehnte oft in solch einem Konflikt sind, die Frauen und die Männer, aber wir können auch noch anderen finden, wie die verschiedene Aikidosgruppen in unserer Disziplin. Wir können eine Unmenge von Beispiele finden. Es gibt einen Vorteil, mit den vertikalen Kategorien zu denken : es ist einfach, unsere Freunde zu erkennen… Man braucht nur den Pass, die Parteikarte oder die Hautfarbe anzuschauen, ohne weiter zu suchen. Es gibt ein Wort für solch ein Verhalten : Rassismus.

Ob wir ein Minimum intellektuelle Redlichkeit haben, wissen wir genau, dass die richtige Denkweise ganz anders ist. Sie besteht darin, eine horizontale Unterschiedlichkeit durch die Spalten zu machen, je nach dem intrisischen Vorzug der Personen. In jeder Spalte kann man etwas gutes und etwas nicht so gutes finden. Wir erkennen den anderen willkürlich nicht an, unter dem Vorwand, dass er unserer Familie nicht gehört. Aber in jeder Spalte bereichern wir uns an dem Beste. Es ist, was Meister Nocquet  den Reichtum der Unterschiede nannte. Das ist eine grosszügige Idee, aber sie ist nicht einfach praktisch anzuwenden, denn wir brauchen  eine grosse Fähigkeit den anderen zu hören, zu respektieren und bei ihm zu dulden. Wir können uns nicht mehr mit einer oberflächlichen Denkweise begnügen, im ganzen zurückweisen oder akzeptieren. Wir müssen wirklich jede Person tief anschauen, um in ihr zu entdecken, wen sie ehrlich ist.

Ob jede Intelligenz, alle reine Herzen von allen Rassen, von allen Religionen, von allen Parteien  zu allen Besten zusammen arbeiteten, würde das Leben hier auf der Erde vielleicht anders sein. Die Lage von heute kann sehr traurig scheinen, aber das Spiel ist nicht verloren. Gehen zusammen in diesen Weg. Und geben unseren Kindern eine Welt, darauf wir stolz sein werden.

Les catégories verticales

Il est des évidences qu’il est bon parfois de rappeler…

Une bonne partie de la haine et de l’intolérance que l’on rencontre dans les domaines les plus variés, en particulier les haines raciales, ethniques ou religieuses, les incessantes luttes politiques, provient du fait que l’on raisonne selon ce que j’appelle des catégories verticales. Dans le domaine politique par exemple, cela revient à mettre dans des colonnes juxtaposées les différents partis, pour simplifier, disons une colonne pour la droite, l’autre pour la gauche. Partant de là, si je suis de droite je considère que toutes les personnes figurant dans ma colonne sont dans la référence, et les autres étant bien évidemment l’ennemi qu’il convient de combattre et de vaincre. Et réciproquement. J’ose à peine écrire cela tant cette approche est simpliste, et pourtant c’est ce que nous subissons en France depuis au moins un demi-siècle…On peut tenir le même raisonnement avec les religions : il y a par exemple les Juifs et les Arabes… avec les races : on est noir ou blanc ou jaune, et l’ennemi c’est celui qui n’est pas dans ma catégorie, c’est celui qui est différent. Il y a aussi deux catégories verticales qui depuis quelques décennies sont souvent dans un conflit de ce type, ce sont les femmes et les hommes, mais on peut en trouver bien d’autres, comme les différents groupements d’aïkido pour parler de notre discipline. Les exemples peuvent être trouvés à l’infini. Raisonner selon des catégories verticales présente un avantage, c’est de n’avoir pas trop à se fatiguer pour reconnaître ses amis…Il suffit de regarder le passeport, la carte du parti ou la couleur de peau sans aller chercher plus loin. Il y a un mot pour désigner un tel comportement : Racisme.

Si l’on a un minimum d’honnêteté intellectuelle, on sait parfaitement que la bonne approche est autre. Elle est de faire dans ces colonnes un clivage horizontal, selon la qualité intrinsèque des individus. Dans chacune des colonnes on peut trouver du bon et du moins bon. On ne rejette pas l’autre de manière arbitraire sous prétexte qu’il n’est pas de notre famille. Mais dans chaque colonne on s’enrichit de ce qu’il y a de meilleur. C’est ce que Maître Nocquet appelait la richesse des différences. L’idée est généreuse, mais pas facile à mettre en œuvre, car il faut de grandes qualités d’écoute, de respect de l’autre et de tolérance. On ne peut plus se contenter d’une approche superficielle, rejeter ou accepter en bloc. Il faut regarder vraiment chaque individu en profondeur, pour aller découvrir en lui qui il est vraiment.

Si toutes les intelligences, tous les cœurs purs de toutes les races, de toutes les religions de tous les partis travaillaient ensemble pour le bien de tous, peut-être la vie en ce bas monde aurait-elle un autre aspect. La situation actuelle peut sembler bien triste, mais le jeu n’est pas perdu. Marchons ensemble dans cette voie. Et offrons à nos enfants un monde dont nous pourrons être fiers.

Der Angreifer greift nicht mehr wieder an.

Ein übliches Verhalten ist der Gewalt mit der Gewalt zu antworten. Diese Konfliktelösung kann nur eine kurzfristige Lösung sein, denn die Gewalt erzeugt nur die Gewalt, den Rachewunsch, den Rachedurst. Das Aikido gibt uns eine elegante Art, aus diesem Teufelskreis zu gehen. In der Aikidostechnik gibt es einen hohen Anspruch mit einer lobenswerten Erhabenheit. Nämlich wollen wir uns schützen aber nicht zu jedem Preis. Der Aikidoka versucht, sein Leben, ja, aber auch das Leben seines Partners zu schützen. Die Aikidosbewegung ist keine Strafe.

Der Aikidoka beurteilt nicht und er hat vielen Respekt vor den anderen. Auch wenn die Technik ziemlich voller Energie ist, ist sie immer mit Mitgefühl angewendet. Dann etwas passiert, das zauberkräftig scheinen kann : der Angreifer fühlt keine Aggressivität, wenn die Bewegung ausgeführt ist, dann hat er keine Lust mehr, wieder anzugreifen. Er ist unter Kontrolle, entwaffnet aber sein Angriff war nicht blockiert und hat sich ausdrücken können, bis auf einen Unterschied, dass sein Angriff sein Ziel nicht erreicht hat. Er hat in die Leere geschlagen, so hat er seine Aggressivität ausgedrückt und zugleich ist er sich bewusst geworden, dass sein Angriff unnötig war. Die Aikidosbewegung ist gemacht, um die geistige Verfassung des Angreifers zu verändern, um sie zu befrieden und die Angreifersaggressivität innen herauszunehmen.

Im Falle von einem Überfall in der Strasse braucht man manchmal nur ein einfaches Ausweichen zu machen, um den Partner abbringen, wieder anzugreifen. Ich habe ein Beispiel eines Schülers, die von einigen Personen angegreift wurde, er hat nur ein Ausweichenrandori getan. Die Angreifer haben die Beweglichkeit ihrer Zielscheibe gesehen, sind müde geworden, in die Leere zu schlagen und sie haben spontan nach einigen Angriffe aufgehört und alles hat zum Besten geendet : sie haben kennengelernt dann haben sie ein Glas zusammen getrunken.

Aber alles geschieht nicht immer so gut. Der Aikidoka hat so immer die Gelegenheit, eine mehr abschreckende Bewegung auszuführen und wenn nötig können wir im Haltegriff halten. Die Aikidosimmobilisationen sind gefährlich… Aber es ist nicht immer nötig, bis zur Immobilisation zu machen.

L’agresseur ne réattaque plus

Un comportement courant est de répondre à la violence par la violence. Cette solution aux conflits ne peut être qu’une solution à court terme, car la violence n’engendre que la violence, le désir de revanche, la soif de vengeance. L’aïkido nous offre une élégante façon de sortir de ce cercle vicieux. Il y a dans la technique d’aïkido une exigence élevée et d’une noblesse louable. À savoir que l’on veut se préserver mais pas à n’importe quel prix. L’aïkidoka cherche à préserver sa vie, certes, mais aussi celle de son partenaire. Le mouvement d’aïkido n’est pas une sanction. L’aïkidoka ne juge pas, et son attitude est empreinte du respect de l’autre. La technique, même si elle est assez tonique est toujours appliquée avec compassion. Il se passe alors quelque chose qui peut paraître magique, c’est que l’agresseur ne ressent lors de la réalisation du mouvement aucune agressivité et de ce fait il n’a plus envie de réattaquer. Il est contrôlé, désarmé, mais son attaque n’a pas été bloquée, elle a pu s’exprimer, à la nuance près qu’elle n’a pas atteint sa cible. Ce coup qu’il a porté dans le vide a permis à son agressivité de s’extérioriser, et en même temps lui a fait prendre conscience de l’inutilité de son attaque. Le mouvement de l’aïkido est fait pour transformer le mental de l’agresseur, pour le pacifier, pour retirer en lui l’agressivité.

En cas d’agression dans la rue, une simple esquive suffit parfois à dissuader le partenaire de revenir à l’assaut. J’ai l’exemple d’un de mes élèves qui s’est fait attaquer par quelques personnes, il s’est contenté de faire un randori d’esquives. Les agresseurs, voyant la mobilité de leur cible, et lassés de frapper dans le vide se sont arrêtés spontanément au bout de quelques attaques, et tout s’est fini le mieux du monde : ils ont fait connaissance puis sont allés boire un pot ensemble !

Mais tout ne se passe pas aussi bien. L’aïkidoka a alors toujours l’opportunité de réaliser une projection un peu plus dissuasive, et en cas de besoin il nous reste toujours la possibilité d’immobiliser. Les immobilisations d’aïkido sont redoutables…. Mais il n’est pas toujours nécessaire d’aller jusque là.

Das Ziel ist nicht den Partner umzustossen

Wenn wir eine Aikidos Technik ausführen, haben wir manchmal ein Misserfolgsgefühl, wenn der Partner ausgangs der Bewegung nicht fällt. In Wirklichkeit, wenn der Angreifer fällt oder nicht, hat keine Wichtigkeit, die richtige Frage ist die folgende : “ war ich oder nicht getroffen ?” Ehrlich gesagt, was kann es in uns verändern, wenn der Partner noch steht oder liegt auf dem Boden am Ende einer Technik ? (Sehe den Text nächste Woche.) Eigentlich ist unser Ego geschmeichelt, wenn wir den Parnter auf dem Boden sehen, aber es ist eine Unsinnigkeit. Derjenige, der ein Randori macht und der nur dem anderen ausweicht, wird vielleicht eine Prüfungsjury nicht zufrieden lassen, aber auf der Wirksamkeit Ebene kann man nichts daran auszusetzen haben.

Das Ziel der Aikidosbewegung ist nicht den anderen zu zerstören sondern den Schutz unserer zwei Leben, sein und unser. Wenn wir so denken und arbeiten, so wird zweifellos die Weise, wie wir unsere Technik ausführen, dadurch beeinflusst sein. Dann werden wir der richtigen Weise nahekommen, das heist ohne Ziel, ohne Wunsch.

Selbstverständlich führt die richtig ausgeführte Aikidosbewegung den Partner auf den Boden, aber wenn der Praktizierende fast nur einen Wirksamkeitswunsch hat, dann wird er natürlich Fehler begehen : er fasst zu früh, er verkrampft sich oder er arbeitet mit Kraft. Wir müssen die Aikidosbewegung ausführen, wie ein kleines Kind einen Ball fallen lässt : ohne sein Wunsch. Mit diesem Wunsch, den anderen fallen wollen, gibt es so einen übliger Fehler : wir sind starr gerichtet auf den Körpersteil, den die Technik erleiden wird, anstatt die Richtung anschauen, wohin wir den Partner bringen.

Die Aikidostechniken sind wirksam, sehr wirksam. Passen wir auf, was für uns das Wort Wirksamkeit bedeutet und dem Weg, den wir nehmen, um wirksam zu werden…

La finalité n’est pas de faire tomber le partenaire

Lorsque nous réalisons une technique d’aïkido, nous éprouvons parfois un sentiment d’échec si le partenaire ne tombe pas à la fin du mouvement. En réalité le fait que l’attaquant tombe ou ne tombe pas est sans importance, la vraie question est la suivante : « ai-je été touché ou non ? ». Sincèrement, qu’est-ce que cela peut-il bien changer pour nous que le partenaire soit debout ou au sol à la fin d’une technique ? (Voir le texte de la semaine prochaine). Il est vrai que notre ego est flatté si l’on voit le partenaire au sol, mais cela est une futilité. Un randori effectué uniquement avec des esquives ne satisfera peut-être pas un jury d’examen, mais sur le plan de l’efficacité ne présente rien à redire.

La finalité du mouvement d’aïkido n’est pas la destruction de l’autre, mais la protection de nos deux vies, la sienne et la nôtre. Si l’on travaille dans cet esprit, cela influera sans aucun doute sur la manière de réaliser nos techniques, et nous rapprochera de la manière juste de pratiquer, c’est-à dire sans but, sans désir.

Il est bien évident que le mouvement d’aïkido correctement réalisé conduit le partenaire au sol, mais lorsque le désir d’efficacité est trop présent dans l’esprit du pratiquant, cela le conduit immanquablement à commettre des erreurs : venir saisir trop tôt, se crisper où travailler en force. Le mouvement d’aïkido doit se réaliser comme un petit enfant lâche une balle : à l’insu de sa volonté. Une erreur courante générée par cette volonté de faire tomber est aussi de fixer son regard sur la partie du corps qui va subir la technique au lieu de le porter dans la direction où l’on guide le partenaire.

Les techniques de l’aïkido sont efficaces, très efficaces. Soyons seulement vigilants sur le sens que nous donnons au mot efficacité et au chemin choisi pour y parvenir…

Der Gipfel der Pyramide

Die Absolute Kenntnis, diejenige die alle Schlüssel des Universums und der Funktionsweise gibt. Sie bringt alle Antworten zu Fragen, die der Mensch seit Urbeginn sich stellt. Diese absolute Kenntnis, wenn sie existiert, ist einzig. Eins der weisesten Menschheitsziele ist, diese alleletzte Wahrheit zu entdecken. Die haupte Wege, die versuchen dort zu führen, sind die Religionen und die Philosophien.

Wir können finden, dass diese alleletzte Wahrheit am Gipfel der Pyramide liegt. Und die Wege, die von den Religionen und den Philosophien gebildet sind, sind jeder eine Kante der Pyramide. Wenn wir das beobachten und am Boden stehen bleiben, sehen wir viele Wege, alle verschieden, ohne zu wissen, wohin sie führen. So können wir uns die Frage stellen, welcher der richtiger Weg ist.Aber je höher wir gehen, desto besser sehen wir, dass alle Wege beieinander sich nähern, um schliesslich an dem selben Punkt zusammenzulaufen.

Wenn der weise Mensch wählt, höher zu gehen, nimmt er den Weg, der ihm am besten passt, gemäss seiner Erziehung, seiner sozialen  oder Rassenherkunft und persönlichen Kriterien. Und er respektiert die Entscheidung von denen, die einen anderen Weg wählen, denn er weisst, dass oben alle sich wiedersehen werden.

Aber andere Menschen versuchen, aus Gründen, die nicht immer lobenswert sind, die ganze Welt zu überzeugen, dass ihr Weg der einzige Heilweg ist. Manchmal benutzen sie friedlichen Mittel : paarweise hausieren zum Beispiel, aber sie benutzen zu oft viele heftigeren Mittel, die Hass und Krieg erzeugen. So bleiben diese Menschen am Boden stehen, denn sie sind zu besorgt, um alle Leute ihren Weg nehmen.

In den Bergen sind die Wege keine Autobahn, sondern verschlungene, schwierige, schmale  Wege ; nur  eine gleichseitige Person kann sie nehmen und sie sind auch oft sehr schön.Dieses Dahinwandern zum Gipfel ist eine individuelle Reise, man kann dort geführt werden, so macht der Hochgebirgeführer wenn er dem Alpinist hilft. Aber diese Reise bleibt vor allem die Sache von jedem, in der Ruhe seines Herzens. So müssen wir respektieren diejenige, die anderen Wege nehmen, auch die Wege, die uns merkwürdig scheinen, denn sie anders von uns sind. Der Weg ist anders aber das ist dasselbe Ziel, so respektieren wir die Wahl der anderen und geben wir ihnen Liebe, bevor wir uns oben wiedersehen.